Fiches

Shivering : pensez aux aliments complémentaires

Date de publication :
27/09/2020
Espéce :
Cheval
Catégorie :
Fiches

Le terme anglais « shivering » est utilisé pour désigner une affection neuromusculaire idiopathique du cheval qui se traduit par des tremblements des postérieurs. Cette affection est aussi désignée par « maladie des tremblements » ou « syndrome du trembleur ». Il n’existe pas de traitement spécifique, seuls quelques aliments complémentaires et des conseils simples sont préconisés.

 

Bases à retenir

– Le shivering est une affection neuromusculaire se traduisant par l’apparition de spasmes le plus souvent au niveau des membres postérieurs du cheval. Les signes sont très variables d’un cheval à l’autre, ceux-ci apparaissent lors de certaines situations précises telles que : le reculer ; les virages plus ou moins serrés ; lors de la préhension du pied.

– Les causes sont inconnues : l’hypothèse de la lésion nerveuse semble aujourd’hui la plus probable. Les grands chevaux (plus d’1m80 au garrot) semblent plus touchés, ce qui explique une forte prévalence chez les chevaux de trait et très faible chez les poneys.

– Signes décrits au comptoir : lever brusque d’un membre postérieur qui reste bloqué en l’air, en hyperflexion et abduction ; le membre tremble puis se repose à terre ; le spasme paraît parfois douloureux… Il existe aussi de rares cas de membres antérieurs touchés, de même, l’encolure et la face peuvent être sujettes au shivering (les muscles des oreilles, des paupières, des lèvres et des joues tremblent).

– Il existe un certain nombre de facteurs aggravants : l’immobilité (la vie au box est à proscrire pour les chevaux atteints de shivering) ; la douleur ; le stress ; le froid ; le travail trop intensif…

– Pronostic du shivering : l’évolution est imprévisible ; dans la majorité des cas, les symptômes sont stables et n’évoluent pas, le pronostic est alors plutôt favorable. Quelques cas de rémission sans traitement ont été constatés. Dans d’autres cas, le cheval peut devenir impossible à ferrer (sans anesthésie). Et dans les cas les plus sévères, la raideur des membres, rend difficiles les mouvements de l’animal et occasionne des chutes. Bien que très rare, une évolution rapide peut entraîner la mort ou l’euthanasie.

 

 

Conseils pratiques

Tout commence par la méthode ACF : analyse, conseil, finalisation. Les questions sur la pathologie portent sur les signes neuromusculaires : est-ce qu’il lève un membre postérieur ? Mode de travail ? Le vétérinaire a peut-être déjà posé le diagnostic. Sachez qu’il n’existe aucun traitement connu pour cette affection. Conseillez de limiter les facteurs potentiellement aggravants :

• assurer des sorties quotidiennes régulières ;

• éviter l’inactivité ;

• réduire le stress ;

• mise au pré permanente couplée à un travail d’entretien régulier ;

• mise en place de couvertures pour le pré en hiver, car le froid aggrave les symptômes ;

• distribution d’aliments complémentaires contre le stress, riches en vitamines B (B1, B6 et B12), prébiotiques et probiotiques…

Conseillez de prévenir au maximum les blessures du membre atteint puisque, car la douleur aggrave le shivering.

 

 

Produits à tenir en stock

– Vitamines B injectable et buvables s : Ultra B, Méthio B12…

– Stress : Twydil Calmin, Twydil Hyppacan+C, Equistro Equiliser, ZZEN…

– Flore digestive : Fore Process, Equiprocess, Digest Aid, Twydil élevage, Bo Yea Sacc Ultra…

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