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Regain de variole du singe : précautions à prendre pour les animaux de compagnie
À quels animaux de compagnie (chat, chien, rongeurs…) l’être humain peut-il transmettre le virus Monkeypox (MPXV) ou variole du singe ? Suite à l’augmentation du nombre de personnes infectées par ce virus dans de nombreux pays hors des zones endémiques, dont la France, l’Anses a été saisie en urgence sur cette question. Objectif : limiter une éventuelle diffusion du virus vers ces espèces et la constitution d’un réservoir animal.
Quel risque pour les chiens et chats ?
Le virus Monkeypox (MPXV) ou variole du singe est une zoonose endémique en Afrique du Centre et de l’Ouest, où le virus a été mis en évidence chez différentes espèces animales sauvages sans que le réservoir en ait été formellement identifié. Dans la littérature scientifique disponible, les données relatives à la réceptivité des animaux de compagnie vis-à-vis de la variole du singe sont très limitées voire absentes. Ainsi, les données sont absentes pour les furets et les chiens. Concernant les chats, une seule étude sérologique existe avec des résultats négatifs. A ce stade, aucun cas clinique n’a été rapporté chez ces trois espèces.
Espèces animales les plus à risque
En l’état des connaissances :
• les rongeurs de compagnie, comme les rats bruns, les souris, les cobayes ou encore les hamsters, semblent peu réceptifs au virus à l’âge adulte, mais pourraient l’être pour les animaux les plus jeunes.
• Les lagomorphes, tels que les lapins ou les lièvres, sont réceptifs et sensibles en conditions expérimentales, en particulier les lapereaux. Il s’agit des animaux les plus représentés au sein des nouveaux animaux de compagnie ;
• les sciuridés, seraient sensibles à un risque de contamination par l’être humain. Toutefois, la détention et la vente de ces animaux n’est pas autorisée en France.
Mesures de précaution
Lorsqu’une personne est infectée par le virus de la variole du singe, les mesures de précaution consistent à :
• éviter au maximum les contacts entre l’animal et la personne infectée, idéalement en faisant garder son animal par une autre personne le temps de l’isolement ;
• avant chaque contact avec son animal, se laver les mains, puis porter des gants et un masque à usage unique.
Ces recommandations pourront être affinées en fonction de nouvelles données.
D’ici fin 2022, une nouvelle expertise viendra compléter ces premiers éléments.
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