Fiches

La reproduction se prépare dès l’hiver !

Date de publication :
27/03/2017
Espéce :
Cheval
Catégorie :
Fiches

Au comptoir, clarifiez l’essentiel : la saison de reproduction se prépare, tant sur le plan alimentaire que sur le plan génital. En hiver, c’est le moment d’y penser afin que la jument ait des chaleurs régulières et soit prête pour une gestation dans de bonnes conditions.

Bases

- La gestation de la jument dure environ 11 mois. La saison officielle de monte est du 15 février au 15 juillet. Les particuliers qui veulent faire reproduire leur jument peuvent s’adresser aux haras nationaux ou à un haras privé. 

- La jument est un animal polyoestrien présentant un anoestrus saisonnier. Au printemps, la sortie d’anoestrus est déterminée par l’allongement de la durée du jour. 

- La mise à la reproduction doit être préparée afin que l’état corporel de la jument soit satisfaisant et non excessif. Une jument trop maigre ou trop grasse ne remplira pas. 

- Le phosphore, le zinc et le cuivre sont nécessaires au bon fonctionnement anti-hypophysaire.

- La vitamine A participe au métabolisme de la progestérone.

- Le ß-carotène est particulièrement important pour la fécondité.

- Un rapport zinc/cuivre trop élevé (normalement entre 3 et 4,1) favorise l’apparition de l’ostéochondrose chez le poulain. Bien le respecter chez la jument poulinière.

- L’excès de calcium va diminuer l’absorption des autres minéraux.

- En période de monte, les besoins de l’étalon sont accrus, car son métabolisme est augmenté.

Vos conseils

Pour raccourcir la période de transition et donc commencer la saison de reproduction plus tôt, préconisez des progestagènes (naturels ou de synthèse). Ils doivent être administrés lorsque les ovaires sont redevenus actifs et que de multiples follicules sont présents (déterminé par échographie). Ils permettent également la suppression, la prévention de l’oestrus ou la synchronisation de l’ovulation.

Une ration équilibrée est de rigueur en tenant compte de l’activité de la jument tant qu’elle est montée. Vérifiez l’apport en énergie, en fibres et en protéines, et contrôlez l’équilibre phospho-calcique (au minimum 1,5). Vérifiez ensuite les apports en vitamines A, D et E. L’herbe à volonté (1 hectare/cheval) et l’exposition au soleil couvrent ces besoins. Si l’animal vit au box, ces vitamines devront être apportées par les aliments. 

Les compléments alimentaires sont parfois nécessaires pour faire face à ces besoins accrus, même si leur ajout ne doit pas être systématique. À vous d’évaluer s’il est nécessaire et de choisir un complément adapté aux besoins particuliers de votre client. Différents types existent : vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants ou suppléments complets.

Attention, les excès (sélénium, cuivre) sont tout aussi préjudiciables que les carences ! 

Les antioxydants peuvent être des vitamines (AA, C, E), des oligo-éléments (SE, Cu, Zn, Mn) mais également le ß-carotène ou certaines enzymes (superoxyde dismutase, glutathion peroxydase).

Produits

1) Compléments alimentaires : Bio Yea Sacc, MSE Elevage, Twydil Elevage, Twydil Mineral Complex, Ungest Pluriamine, Ute Phyton, Vita-E-Plus...

2) Compléments avec ß-carotène : Equistro B-Carotin, Equistro Mega Base Fertility, Nurtene, Twydil Protect Plus...

3) Progestagènes : Gynécalm, Regumate équin 2,2 mg/mL…

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