Fiches
Corticothérapie : conseil délicat
L’équipe officinale doit être en mesure d’expliquer les différents modes d’administration des corticoïdes chez le cheval ainsi que les risques d’une utilisation abusive de ceux-ci.
Bases à retenir
- On entend ici par corticoïdes, le terme glucocorticoïdes qu’ils soient naturels ou synthétiques.
- Effets : ces hormones agissent au niveau de récepteurs intracellulaires et ont pour conséquence finale un effet anti-inflammatoire, antipyrétique, analgésique, immuno-modulateur et anabolisant.
- Anti-inflammatoire : les corticoïdes favorisent une vasoconstriction périphérique et réduisent la perméabilité capillaire. Cela contribue à limiter l’afflux de cellules et médiateurs de l’inflammation ; les corticoïdes limitent ainsi le taux de prostaglandines, médiateur important de l’inflammation. Ils entrainent en parallèle l’inhibition de la phospholipase A2, elle-même responsable de la libération d’acide arachidonique ; l’acide arachidonique est un des précurseurs de la réaction inflammatoire.
- Production endogène : les corticoïdes endogènes sont produits par les surrénales selon un cycle circadien, avec un pic de sécrétion le matin, chez le cheval et l’être humain à la différence des carnivores domestiques et des ruminants.
- Dopage et effets secondaires : l’usage des corticoïdes chez le cheval est contrôlé, car leurs effets organiques induisent des effets secondaires parfois importants (fourbure, ulcères digestifs, destruction des cartilages et retard de cicatrisation), mais aussi parce qu’ils sont dopants.
- Modes d’administration : les spécialités...
Abonnez vous pour bénéficier d'un accés illimité au site et aux autres services (voir offre abonnement).
Vous êtes déja abonné(e) ou inscrit(e)? Connectez-vous
Pour lire la suite de cet article
Bénéficiez d'un accés limité à 6 article/mois.