Comportement : maitriser le stress

Toutes les sources de stress peuvent provoquer des stéréotypies ou « tics », une forme de troubles du comportement assez fréquents chez le cheval qui est un animal de fuite. Tout changement dans l’environnement va provoquer un surcroit de nervosité. 

Bases à retenir

— Des conditions d’élevage inadaptées, des conflits hiérarchiques persistants ou tout simplement un tempérament particulier prédisposent le cheval à un comportement nerveux. Les sujets nerveux sont dits « chauds ». Leurs besoins en vitamines B1 et B6, en magnésium et en tryptophane sont accrus.

— Le stress peut être provoqué par l’entraînement, les transports ou la compétition. Il faudra alors penser au risque d’ulcères gastriques.

— Tics : de nombreuses formes de stéréotypies sont décrites ; tic à l’air, tic à l’appui, tic à l’ours, auto-mutilation, encensement…

— Facteurs prédisposant aux tics : frustrations, confinement, manque d’activité, alimentation rapide et absence de fourrage à volonté, conflits hiérarchiques, présence de congénères présentant des tics (phénomène d’imitation), cheval nerveux.

— Tics et pathologies : les tics avec absorption d’air (tic à l’air, tic à l’appui) pourraient prédisposer aux coliques digestives. Lors de mouvements permanents (tic à l’ours, encensement) des douleurs musculaires sont parfois décrites. Dans tous les cas, le cheval nerveux a tendance à présenter des difficultés de récupération après l’effort.

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