Comportement : les tics

Les tics font parti des vices d'écurie qui proviennent du « mal être » du cheval comme l’ont montré différentes études. Ces troubles sont liés au manque d'activité et de relations sociales. Il n’y a pas de prédisposition génétique, mais un tempérament nerveux est un facteur favorisant. Votre équipe peut donner des conseils sur la prise en charge du stress. Elle doit aussi proposer des changements dans l’environnement du cheval tiqueur afin de limiter son « mal de vivre ».

Bases à retenir

- Tic à l'air : le cheval ouvre la bouche, contracte les muscles pharyngiens, fléchit les muscles de l'encolure et ingère ou expulse de l'air en émettant un bruit caractéristique.

- Tic à l'appui: c’est le mouvement du tic à l'air en appuyant les incisives supérieures sur un support solide (porte, mangeoire, arbre...).

- Tic à l’ours : le cheval balance la tête de droite à gauche continuellement, voire se balance d’un antérieur sur l’autre.

- Automutilation : elle est plus fréquente chez l'étalon mais existe chez tous les sexes. Le cheval mord son flanc et son poitrail. D’autres comportements accompagnent parfois l'automutilation (saut de mouton, hennissement, coup de pied, roulade…).

- Facteurs prédisposant aux tics : frustrations, confinement, manque d’activité, alimentation rapide et absence de fourrage à volonté, conflits hiérarchiques, présence...