Conseils

insectes nuisibles pour les chevaux

Date de publication :
28/05/2020
Espéce :
Cheval
Catégorie :
Conseils

C’est de nouveau la saison des insectes et plus particulièrement des moustiques mouches et taons. Comme chaque année, la préparation de votre stock et la formation de l’équipe sont de rigueur.

L’équipe officinale doit connaître les principaux parasites externes du cheval et les maladies qu’ils transmettent. Conseillez une protection adaptée afin de prévenir au maximum les pathologies spécifiques : dermatite estivale récidivante (DERE), myiases, piroplasmose, gastérophilose...

 Tout commence par une analyse conforme à la méthode ACF : question sur le cheval – questions sur la menace parasitaire. Protéger un cheval, tout au long de sa journée est rendu difficile par la forte sudation. Voici les principales espèces d’insectes et d’acariens à connaitre :

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1) Moustiques : Culicoïdes et Stomoxys, provoquent des dégâts importants hormis la gêne qu’ils occasionnent. Ceux-ci ont une salive très allergénique qui provoque un eczéma papuleux chez les sujets sensibilisés, c’est la dermatite estivale récidivante (DERE).

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2) Mouches : les mouches gâchent la vie du cheval qui passe son temps à les chasser. Rappelons aussi que les mouches pondent leurs œufs sur le poil, qui seront ingérés lors de léchage avec pour conséquence le développement de gastérophiles. Elles sont aussi à l’origine des « plaies d’été » (voir encadré)

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3) Taons :  Les taons sévissent surtout pendant les journées chaudes. Leurs piqûres sont parfois douloureuses et peuvent provoquer des réactions violentes ou des irritations locales.

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4) Poux (parasites plus rares) : présents surtout l'hiver chez le cheval au pré, ils provoquent des squames et du prurit sur les crins et le flanc.

 

Autant de bonnes raisons de protéger les chevaux contre ces fléaux.

 

Moustiques : Eczéma estival (DERE)

Cette affection cutanée fréquente et très prurigineuse touche en priorité la crinière, l’encolure, le garrot, l’abdomen et la base de la queue. Les lésions secondaires sont croûteuses, inflammatoires et exsudatives. Une dépilation localisée apparaît et des surinfections sont possibles.

 

Mouches : « « plaies d’été » – habronémose cutanée

Les mouches se nourrissent sur des blessures et peuvent transmettre des larves de nématodes : les larves pénètrent dans les tissus et provoquent des « plaies d'été ».

Ces lésions granulomateuses hémorragiques ne cicatrisent pas. On parle aussi d’habronémose cutanée. L’habronémose conjonctivale est aussi décrite : ici, les dépôts des larves se situent au niveau de la conjonctive. Elles provoquent une conjonctivite granuleuse.

 

Protection contre les parasites : les solutions

- Insecticides : Les pyréthrinoïdes sont les plus employés avec de nombreuses indications : mouches, taons, poux... La perméthrine peut assurer une action pendant un à deux jours au mieux. Les organophosphorés sont utiles pour le traitement des myiases et des plaies d’été. Le seul à avoir une AMM cheval est le Sébacil 50 % à base de phoxim. Gammes :  Farnam, Fedvet, Audevard...

- Répulsifs : des produits adaptés aux chevaux contiennent des répulsifs comme le DEET, les huiles essentielles de citronnelle et géranium ou des essences aromatiques... Ces produits peuvent être utilisés en toute tranquillité.

(voir organisation - rayons - antiparasitaires externes chevaux)

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