Conseils

Helminthes digestifs chien et chat : quels sont les plus courants ?

Date de publication :
01/11/2022
Espéce :
Chat
Catégorie :
Conseils

Dans une étude portant sur des échantillons fécaux prélevés chez 414 chiens et 425 chats et analysés par coproscopie, parue dans Parasites & Vectors du 6 septembre 2022, les auteurs estiment la prévalence des helminthes digestifs et respiratoires infestant les chiens et chats de propriétaires en France.

Premier constat édifiant 14,6 % des chats et 15,2 % des chiens, sont positifs pour au moins une des espèces d’helminthes identifiées.

Les ascaris arrivent en tête. Les taux d’infestation sont les plus élevés pour Toxocara canis et Toxocara cati (8,5 et 11,3 %). Toxascaris leonina n’est trouvé que sur 0,2 % des félins. La prévalence apparente d’Ancylostoma caninum et Uncinaria stenocephala chez le chien est de 1,7 % et 4,3 % selon les groupes. Aucun ankylostome n’est trouvé chez les chats. Des trichures (Trichuris vulpis) sont identifiés chez 2,7 % des chiens. Les ténias (Dipylidium caninum et Taeniidae) sont rarement trouvés (< 1 % chez les chiens, < 3 % chez les chats). La prévalence, chez les chiens et les chats, d’Angiostrongylus vasorum, Crenosoma vulpis et Strongyloides stercoralis chez le chien, Aelurostrongylus abstrusus chez le chat et Eucoleus spp./Capillaria spp est inférieure à 1 %. Des taux d’émission de parasites fécaux significativement plus élevés sont identifiés chez les jeunes individus, les animaux ayant accès

à l’extérieur, ceux vivant à la campagne et les animaux non castrés (surtout les chats). Les chats non nourris exclusivement avec des régimes commerciaux et vivant avec d’autres animaux (chiens et/ou

chats) sont plus à risque de parasites. Pour les chiens, la chasse/l’élevage et la marche sans laisse sont des facteurs de risque supplémentaires. Les animaux sans antécédent rapporté de vermifugation ou vermifugés plus d’un an avant l’étude sont positifs pour les parasites significativement plus souvent que ceux vermifugés moins d’un an avant l’étude. La prévalence globale des helminthes (dont

certains sont zoonotiques), les facteurs de risque et les faibles fréquences de déparasitage rapportées dans cette étude (20,5 % d’animaux n’ont jamais été déparasités, 26,4 % sont déparasités au

moins trois fois par an) illustrent la nécessité d’améliorer l’adhésion des propriétaires d’animaux aux directives anthelminthiques en France.

 

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