Actualité

Maurice Belais, Président d’Offisanté

Date de publication :
19/03/2020
Espéce :
Chat
Catégorie :
Actualité

 

Vetofficine : Pouvez-vous nous présenter brièvement OffiSanté et vos méthodes de travail statistiques

 

Maurice Belais : Nous sommes une start-up technologique créée en 2013, basée à Paris 6e, avec une croissance de 25 à 30 % par an. La BPI nous soutient et nous apporte des fonds pour nous développer en France et à l’international. Nos analyses portent un panel de 6000 pharmacies qui remontent 100 % de leurs données. J’insiste sur le fait que travaillons sur les données réelles, sans aucune extrapolation. Les remontées de données sont quotidiennes. Elles correspondent aux ventes, aux achats et aux stocks. Notre équipe, composée de 10 personnes, dont 5 ingénieurs. Les données sont analysées et sont restituées dans des tableaux de bord. Ces tableaux de bord sont des outils exclusifs que nous communiquons aux officinaux pour améliorer leur rentabilité, aux groupements partenaires pour améliorer le suivi des accords avec les laboratoires et aux laboratoires clients de notre entreprise.

 

Vetofficine : Quelles sont selon vous les données de chiffre d’affaires (CA) du marché vétérinaire français à l’officine et quelles sont les tendances ?

 

Maurice Belais : Dans notre panel, la part de marché (PDM) du vétérinaire est de 0,4 % du CA. Si on ne prend pas en compte les ventes de médicament sur prescription, elle grimpe à 1,5 %. Le CA moyen annuel par officine est de 7200 € HT. Les 1000 plus gros clients vétérinaires du panel représentent 55 % du CA global du panel et un CA moyen par officine de 25 000 € ; voilà un objectif réaliste pour les officines qui veulent s’investir

Notre extrapolation du marché national des produits vétérinaires, sorties pharmacie, s’établit à 149 M€ HT sur l’année 2019. Nous avons observé une baisse de 3,6 % du CA vétérinaire par rapport à 2018, alors que le marché global de la pharmacie a augmenté de 1,7 %. Sur le dernier trimestre 2019, nous avons observé un redressement du marché de + 1,2 % par rapport au dernier trimestre 2018 et sur les 2 premiers mois de l’année le redressement se poursuit.

 

 

Vetofficine : comment se situe la marge des produits vétérinaires par rapport aux autres secteurs de la pharmacie ?

 

Maurice Belais : La marge du vétérinaire est meilleure que celle des produits humains. En 2019, la marge moyenne vétérinaire est de 28,3 %, alors que la marge globale de la pharmacie est à 26,7 %. Ces marges sont calculées hors remises de fin d’année (RFA) et l’on sait que les RFA sur les produits vétérinaires sont très importantes. Le produit vétérinaire nous parait très rentable, c’est donc un secteur intéressant à développer.

 

Vetofficine : Quels outils proposez-vous aux pharmaciens et aux groupements optimiser la leur rentabilité et réduire leurs immobilisations ?

 

Maurice Belais : L’outil de « market sizing » d’Offisanté permet au pharmacien de suivre en temps réel les données de tous les marchés, y compris le vétérinaire. Les données sont accessibles par tous les navigateurs internet. Le pharmacien dispose aussi de ces tableaux de bord pour lui permettre de suivre la marge et de préparer ses commandes aux laboratoires. Nous proposons aussi Vigirupture, la seule solution full web 24/24, destinée au pharmacien qui lui permet d’assurer le dépannage des patients, mais le vétérinaire n’est pas sensible à cette problématique.

Vetofficine : Quelle offre de services pour les groupements et les laboratoires vétérinaires

Maurice Belais : Nous avons une nouvelle offre exclusive de tracking temps réel qui permet à un laboratoire d’estimer le CA et l’évolution d’un ou de plusieurs produits vétérinaires qu’il souhaite développer à l’officine. Nous proposons aussi un ciblage, pouvant aller de 100 à 1500 officines, susceptibles à 80 % de probabilité de vendre un produit ou une catégorie de produits, ce qui optimise les couts de visite. Tacking + ciblage visite, nous proposons, à un cout très abordable, des outils de développement aux laboratoires vétérinaires !

Pour les groupements, l’expérience montre que lorsqu’un accord avec un laboratoire est passé, une officine sur deux n’utilise pas l’accord. Nous pouvons alors servir de tiers de confiance au laboratoire et au groupement pour évaluer la prise en compte de l’accord par les adhérents et permettre des visites ciblées du laboratoire auprès des pharmacies « qui ne jouent pas le jeu » afin d’atteindre 80 % d’utilisation de l’accord.

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