Actualité
La pharmacie vétérinaire d'officine en danger. Protestez ! (mail dans le post)
Courriel adressé aux autorités de la Santé et de l’Agriculture
a relayer auprès de vos syndicats et de l'Ordre et n'hésitez pas à manifester votre indignation par courriel :
Bonjour mesdames et messieurs,
Je suis le directeur de la rédaction de Vetofficine, le magazine leader pour le conseil vétérinaire à l'officine qui compte 3 500 pharmaciens et préparateurs abonnés et compte 20 000 connexions par mois sur son site, 10 000 exemplaires du magazine diffusés à chaque édition, en réseaux avec le site grand public zepetcoach leader du coaching animal de compagnie en France.
Nous sommes préoccupés des entraves inflationnistes mises au libre-choix du consommateur propriétaire d'animal de compagnie dans la prévention et les soins quotidiens prodigués à son animal.
La mise en œuvre de la nouvelle réglementation européenne qui favorise l'accès aux médicaments sans ordonnance pour les animaux de compagnie, en vente libre sur internet par les pharmacies, ne doit pas être entravée, pour des motifs corporatistes et de lobby, et de façon incohérente au niveau des officines implantées sur tout le territoire, fréquentées par des personnes âgées ou n'ayant pas accès à internet.
Ces médicaments doivent être directement accessibles au public, au même titre que les médicaments sans ordonnance humains (OTC).
J'insiste sur le fait qu'il s'agit de médicaments pour animaux de compagnie, sans plus de risque pour la Santé publique que les médicaments humains déjà en accès libre.
Vous savez parfaitement que l'accès direct du médicament dans les rayons des pharmacies est indispensable à l'information sur sa disponibilité auprès du public.
Nos études prouvent que plus de 80 % des propriétaires d'animaux de compagnie ignorent encore que les médicaments vétérinaires, avec ou sans ordonnance, peuvent être dispensés à la pharmacie. Nos études montrent aussi que ces médicaments sont en moyenne 18 % moins chers que chez le vétérinaire du fait des marges pratiquées dans ce circuit étroit et peu concurrentiel.
Votre potentielle décision de laisser la réglementation ancienne en l'état conduirait à "taxer" ou à faire payer encore plus pour la prévention contre les parasites, à l'origine de zoonose chez l'homme, comme les vers ou les tiques, alors qu'elle est insuffisante selon l'ESCCAP (organisme européen de référence, voir étude sur le nombre de traitements antiparasitaires annuels) puisqu'elle concerne directement les vermifuges et les comprimés anti-parasitaires externes. Elle entravera aussi l'arrivée de médicaments sans ordonnance contre la douleur ou les piqures d'insectes.
Ancienne réglementation
les médicaments de médication officinale mentionnés à l'article R. 5121-202 peuvent être présentés au public en accès direct dans les conditions prévues à l'article R. 4235-55. Les tests de grossesse et les tests d'ovulation ainsi que les seuls médicaments mentionnés au II de l’article L. 5143-2 peuvent également être présentés au public en accès direct, dans les mêmes conditions.
Lorsque des livraisons sont envisagées en dehors des heures d'ouverture, l'officine est aménagée de façon à permettre l'isolement des médicaments et autres produits livrés.
II.-L'annexe d'une officine implantée au sein d'un aéroport prévue à l'article L. 5125-7-1 est soumise aux dispositions prévues aux premier, deuxième, troisième, cinquième, sixième, septième et huitième alinéas du présent article. »
Article R 5143-14 création :
« Les médicaments vétérinaires sont détenus séparément de tout autre produit ou substance. Ils sont disposés de façon à ne pas être directement accessibles ni visibles au public.
Le deuxième alinéa ne s’applique pas aux médicaments mentionnés au II de l’article L.5143-2.
Les conditions de conservation sont conformes aux résumés des caractéristiques produits»
Nous exigeons qu'enfin le deuxième alinéa s'applique expressément aux médicaments vétérinaires sans ordonnance pour animaux de compagnie.
En l'absence de motifs sérieux qui concernent la Santé publique, nous plaidons pour un traitement identique pour les humains et les animaux de compagnie en ce qui concerne les médicaments sans ordonnance.
Il est inadmissible que cette discrimination sans fondement, nuisible à la santé animale et humaine, pénalisante financièrement en un temps d'inflation, fasse qu'un animal ne puisse être traité contre les puces, les tiques, et les vers en prévention, parce que son propriétaire n'a pas un accès direct aux traitements sans ordonnance, disponibles à un prix abordable en pharmacies, circuit de distribution présent sur tout le territoire national et capable d'assurer la délivrance dans les mêmes conditions de conseil et de sécurité que les médicaments humains.
Nous faisons donc appel à votre "bon sens" et au respect de la liberté des consommateurs et de la protection de la santé animale et humaine (zoonose) pour rendre enfin cohérente la distribution des médicaments sans ordonnance pour animaux de compagnie, à la fois en pharmacie et sur internet (vermifuges en vente sur Amazon), avec un accès direct.
Pour nourrir votre réflexion, nous vous appelons à consulter les organismes de protection animale et l'association 60 millions de consommateurs, qui sont concernés aussi par votre décision, avant de finaliser vos décrets sur la « Prescription-délivrance-détention des médicaments vétérinaires ».
Ce serait une preuve de votre engagement pour la cause de la Santé des animaux de compagnie et de l'accès aux médicaments sans ordonnance pour les plus fragiles économiquement.
Cordialement
Rédaction Vetofficine
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